jeudi 22 juillet 2010

Come Back .

Après une pause longue et décevante , le come back se refait sentir . Profitant de mes amis une dernière fois avant le retour en métropole ( Je suis nantais maintenant ) , mettant en exergue mon travail photographique, le blog était en décomposition . Le retour s'annonce imminent et devrait voir le jour la semaine prochaine.

Pour vous mettre l'eau à la bouche l'album de Angus & Julia Stone ainsi que le nouveau Arcade Fire sont en ma possesion . Show must go on !

lundi 3 mai 2010

Young Man - "Boy"


La médiatisation d'une génération droguée au LSD découvrant un monde plus doux, moins sombre où chaque homme se respecterait, où chacun aimerait son prochain ne cesse d'inspirer le monde musical de Passion Pit, Beach House (coup de coeur du moment), Animal Collective ou encore MGMT. Young Man ne déroge pas à la règle. Le jeune songwriter issu tout droit de Chicago exalte une pop mystique et se désigne automatiquement comme digne successeur des MGMT. Young Man témoigne de son nom par sa musique colorée, joyeuse, douce, rêveuse reniant le monde dans lequel on vit et une certaine vision pessimiste de la vie. Pourtant certains méprendront l'album du jeune homme soudoyant cette mode de passer la pop à un psyché mélodico geeky. Cependant la maîtrise pop du jeune homme est plaisante et assez bluffante. "Boy" est un album aux allures naïves par moment mais tellement chaleureux. J'en ai chopper des coups de soleil !

dimanche 2 mai 2010

MGMT - "Congratulations"



Leur premier album avait retourné la sphère musicale par sa musique new-wave, electro, pop, hippie et ainsi séduit des millions d'auditeurs de 7 à 77 ans avec des tubes comme "Time to pretend", "Kids" ou encore "Weekend Wars" (pour ne citer qu'eux) affluant nombreuses compagnes publicitaires, BO de certaines séries. MGMT était devenu en 2008 avec "Oracular spectacular" le groupe le plus influant et le plus talentueux de cette nouvelle décennie. La question était donc comment confirmer après un premier album aussi magique ? "Congratulations" répond aux interrogations. Le duo new-yorkais propose un opus sans véritable tube, assez spécial à la première écoute touchant plus d'un délire musical pop psychédélique qu'un véritable album ( 9 chansons en tout ). Mais MGMT ont compris que la musique se réinventait, MGMT a compris que les gens veulent de la nouveauté. Ils offrent un magnifique pied de nez aux puristes qui attendaient une suite logique de ce premier album. "Congratulations" est à écouter, réécouter et encore réécouter. Derrière cette impression de bordel monstre, le groupe fait preuve d'une maîtrise quasi déconcertante, d'un groove pop tellement enivrant et d'une énergie psychédélique presque initiatique aux nouvelles expériences illégales. MGMT signe avec ce deuxième album ce qu'on attendait eux : nous surprendre. Si ça ne tenait qu'à moi, MGMT serait élu le groupe le plus influent de ce début de décennie.

mercredi 21 avril 2010

Moonjellies - " Inner Anger Feather "



Avec un nom à vomir debout, une pochette de disque touchant le grandiose graphique des singles des boys band des années 2000, le quatuor français originaire de Tours était bien mal parti selon les apparences. Pourtant Moonjellies signe un album sympathique. En effet, "Inner Anger Feather" alternent divers influences comme les Beatles (pour la simplicité par moment des mélodies), les Kinks, Midlake, Nick Drake et autres. Nos amis Tourangeaux affirment leur label " bonne qualité " distillé par les critiques par leur entrée en matière et le tube sixties "Meeting Place". Tout au long de l'album, les leaders-compositeurs du groupe (Damien et Julien) marient avec finesse et légèreté leurs voix respectives aux guitares (souvent acoustiques), piano ou encore basses. Certains reprocheront cette légèreté trop souvent présente au niveau mélodique d'où la comparaison facile aux Beatles. Que nenni, Moonjellies est bien une bouffée d'oxygène made in France qui alterne à merveille chanson dynamique et mélancolique, folk et pop, sérieux et légèreté. "Inner Anger Father" baigne les auditeurs dans un autre monde. J'espère que le nuage de cendre ne vous bloquera pas en vol .

dimanche 18 avril 2010

Miike Snow - " Miike Snow "


Miike Snow est un trio scandinave dont leur nom est un hommage (incertain ?) au cinéaste Takashi Miike, chose impossible à deviner je l'accorde. Nos trois compères sont plus connus pour être des producteurs de génie ayant travailler avec la reine du botox (Madonna), la reine du cancer (Kylie Minogue) ou encore la reine de la céllulite (Britney Spears) dont le titre "Toxic" est made in Christian & Pontus. Le trio est donc composé de Christian Karlsson, Pontus Winnberg et Andrew Wyatt (songwriter à ces heures perdues avec Fires of Rome) qui nous offre un premier opus littéralement pop avec une sonorisation mi-électro laissant parfois entrevoir MGMT comme avec "Burial" ou encore "Animal". Les mélodies sont entraînantes, toniques. Les 11 titres de ce premier album sont clairement désignés comme des futurs tubes qui nous feront danser sur le dancefloor pendant tout l'été ou encore seront fredonnés dans votre lit douillet juste avant de tomber dans les bras de Morphée. Miike Snow est donc le groupe à la mode. Maintenant, au suivant !

vendredi 9 avril 2010

She & Him - " Volume two "



Les duos de voix mixtes ont souvent été couronnés de succès. Insufflé par le savoir-faire de M.Ward et la voix enchanteresse de la chanteuse/actrice Zooey Deschanel, le gratin musical attendait la confirmation du premier album de She & Him avec ce second appelé tout simplement "Volume Two". Pourtant, la déception se fait ressentir. Certes la voix sixties de Zooey , les arrangements folk-pop de M.Ward et la sincère communion existante entre les deux personnes revigorent nos oreilles et nous séduisent. Malgré ces qualités certaines, l'album parait ennuyeux, sans saveur voir nunuche. Le kitsch est très souvent présent, à trop grande dose même. Or certaines chansons tirent leur épingle du jeu comme "In The Sun" dont le songwriting de Zooey tres sixties et plutôt décalé ravisse nos oreilles. En quelques sortes, "Volume Two" n'est pas un si mauvais opus pop aux tendances folk, sixties. A en faire un achat primordial ? Va falloir plutôt éviter de dépenser votre argent n'importe comment et offrir un beau repas à She & You .

dimanche 4 avril 2010

Dum Dum Girls - " I will be "


Une nouvelle vague débarque sur le monde musical et plus particulièrement sur le monde du rock : le girlband. Perfectos parfaits, Rayban sur le nez, guitares à la main, les filles détonnent et surprennent. Dum Dum Girls font parties de celles-ci. Après les Vivian Girls ou encore les Raveonettes, les filles de L.A offrent un premier opus, "I will be" aux tendances post-punk garage. Guitares aiguisées, sens de la révolte, les filles envoient du son pop garage avec des excellents tubes (souvent de courtes durées) comme "Rest of Our Lives" ou encore " Jail La La". Glanant parfois les méandres du rock psyché des Cramps, la chanteuse Dee Dee chante l'amour sous ses airs de sale peste féministe laissant de marbre tout anti-Laguiller. Avec sa voix pleine d'assurance, elle arrive à donner un impact positif sur l'album, vrai vent de fraîcheur en ce moment où les rééditions s'enchaînent et d'anciens groupes refont surface. "I Will Be" est bel et bien l'opus à avoir dans sa médiathèque en ce début de mois d'avril. Dee Dee oh oui ! Dis moi oui !

jeudi 1 avril 2010

La Maison Tellier - "L'art de la fugue"


Je m'étais souvent dit que chanter du folk se devait d'être accompagné de chansons dans un anglais parfait. Pourtant comme à son habitude, La Maison Tellier ne déroge pas à ses propres règles et offre un 3ème opus ("L'art de la fugue") avec un nombre conséquent de chansons françaises. Berçant entre une rythmique assez dangereuse de Francis Cabrel et un chant lyrique à la Noir Désir, La Maison Tellier détonne, surprend, fait débat. Certains se laisseront prendre par cette ambiance country, blues- folk où la voix de Raoul prend le dessus sur la partie instrumentale et nous entraîne dans des contrées chaudes où la canicule fait partie intégrante de notre quotidien. Alors que d'autres, en roulant sûrement une clope à l'écoute de ce nouveau disque, s'insurgeront et nommeront l'album comme une supercherie folkeuse bercée par un manque important de réels talents sur les chansons françaises, de réels intérêts. Mais que dire quand la claque anglophone " Five Years Blues " détonne miraculeusement dans nos oreilles et nous dévore de son blues si spécial et enivrant presque sixties américain. La Maison Tellier signe au final un album surprenant et plutôt intriguant voir stimulant. Je ne parlerais pas de rock mais plutôt de jolies chansons françaises et de nombreux coup d'éclats. Maintenant, tout le monde à la maison !

lundi 22 mars 2010

Fool's Gold - " Fool's Gold "


Qui n'a jamais rêvé d'habiter le fin fond de la Californie, d'être feuj pour faire sabbat tous les vendredi soirs et d'être capable d'offrir un premier album aux tendances diverses d'une qualité irrémédiable ? Fool's Gold l'a fait. Porté par deux musiciens israéliens surexcités épaulés eux-même par d'autres musicos venant du monde entier (Mexique, USA ou encore Brésil), le groupe avec leur premier opus éponyme présente un melting pot musical où hébreux, anglais se mélangent ou encore pop, ska (comme avec l'excellent morceau d'ouverture "Surprise Hotel" dont la sonorité pourrait rappeler les Vampire Weekend) ou encore soul (utilisation fréquentes des cuivres) se côtoient. D'une gaieté enivrante et d'une générosité importante, "Fool's Gold" est l'album phare pour rentrer dans le printemps et le beau temps. "Nadine" (paroles en hébreux dont la voix du songwriter est charmante), "Ha Dvash" ou encore "Night Dancing" témoignent de cet esprit de gaieté, de joie et de partage musicale. Fool's Gold is good !

dimanche 14 mars 2010

The Besnard Lakes - " Are the roaring night "


Qui a dit que le psyché était mort ? Qui a dit que la pop indé des années 70 générée par des groupes mythiques comme Pink Floyd ou Genesis était à mettre au placard pour l'éternité ? The Besnard Lakes signe avec "Are the roaring night" un retour en puissance de cette pop indée où virtuosité musicale et arrangement psychédéliques atteignent un paroxysme sexuel presque aussi fort que le regard perçant de Béatrice Dalle. La pochette soignée témoigne également de cette maturité et contribue à l'identité du groupe où la musique apparaît comme une vraie expérience en soi, une sorte de melting pot instrumental. Alternant à la fois guitares électriques brumeuses comme avec "Albatros" qui rapellera Bloody Valentine ou encore The Brian Jonestown Massacre pour cette maîtrise instrumentale et à la fois guitares plus aériennes comme avec "Land of living skies" . Le son y est parfait et enivrant. The Besnard Lakes signe un album mature, fourni et agréable à l'écoute. Mettant en avant des envolées mystiques et une diversité musicale, l'indie canadien sort encore de ses gonds avec succès. Tabernac !

samedi 13 mars 2010

Musée mécanique - " Hold this gost"


Le musée symbolise la plus part du temps un havre de paix où silence et réflexion métaphysiques sur un tableau, une sculpture ou autre prennent le dessus sur la vie mouvementée à l'extérieur du musée. Musée mécanique déploie leur folk-pop champêtro-mélancolique avec leur opus "Hold this gost". Avec un nom d'album évocateur, le songwriter de Musée mécanique fait appel aux fantômes de Grandaddy avec des rythmiques plus champêtres et plus folk. Doté d'une voix lyrique à souhait, le groupe originaire de l'Oregon semble figer le monde pendant quelques minutes salvatrices permettant à chacun de nous de se connecter directement avec notre karma ascendant (horoscope facebook de ce samedi 13 mars 2010). Les arrangements toujours minutieux et d'une singularité remarquable permettent au groupe américain de ne pas se répéter et d'offrir malgré une certaine uniformité dans le choix des chansons, des titres toujours originales dont l'excellent "Sleeping in Our Clothes" dont la rythmique et le refrain accrocheur séduisent avec facilité. L'album de "Hold this gost" arrive enfin en métropole après être sorti 2 ans auparavant aux Etats-Unis. Je ne sais pas qui remercié de ce véritable cadeau, peut-être un fantôme.

lundi 8 mars 2010

The Belmondos - "Always Rumble"


Avec un tel nom évocateur, le groupe familial fait saliver. Partant d'un conflit de générations entre les deux ainés de la famille (Luc et Tom), The Belmondos signe avec "Always Rumble" un premier opus garage-pop s'appuyant sur des influences anciennes (The Sonics, Nuggets) et des influences de groupes récents (Arctic Monkeys, The Strokes, The White Stripes), pas de la merde en somme. Les influences britanniques se font ressentir avec des morceaux garage surplombés par des envolées maitrisées britpop comme "Everyone it's way" rapellant les Strokes. Le quatuor français résonne invraisemblalement comme un bon groupe mais sans réelle surprise. "Awesome rumble" , "Always on my mind" ou encore "Someone there" tirent leur épingle du jeu avec un chorus accrocheur et une ryhtmique implacable. The Belmondos est un groupe caricatural diront certains mais avec un son de bonne facture. Ils intègrent directement la bonne moyenne des groupes français à grande influences british (amazing). En espérant que Bebel leur porte chance ! Good luck !

mardi 2 mars 2010

Fairguson - "Tales From the 47 Willows"


Fairguson n'est pas un énième groupe américain originaire des contrées perdues du cher pays de l'Oncle Sam, mais un groupe folk-pop-rock venant tout droit de Paris plutôt. Peut-être moins glamour et moins rêveur que leurs compères américains, nos Français n'ont pas à rougir de leur album "Tales From the 47 Willows" d'une bonne qualité. Maniant habillement pop ("Lost Again"), folk mélancolique ("Rough intrusive moving on" qui apparaît comme la meilleure chanson de l'album) ou encore des chansons narratives, Fairguson nous offre un voyage initiatique tout au long de l'opus évitant une sorte d'ennui folk, un ennui dû à l'époque d'aujourd'hui où par moment nous ne savons pas apprécier un calme et un apaisement musical entre autres. Pour un premier coup d'essai, le groupe français signe un album aux tendances épiques réussi. Capable de véritables éclats, Fairguson est un groupe à surveiller dans les années à suivre. Je leur remercie d'avoir baigné joliment mon deuxième jour dans la peau d'un jeune adulte.

mardi 23 février 2010

The Streets - "Computer and Blues"


"Computer and Blues" représente le bijou underground de ce mois févier 2010. Après 2 ans d'attente et l'album "Everythig is Borrowed», Mike Skinner revient avec un nouvel opus de toute beauté. L'anglais et son bit si spécifique ravit nos douces oreilles avec un son rap/garage/électro typiquement dans l'air du temps. Annoncé comme le dernier album du projet musical débuté il y a maintenant quelques années, Mike Skinner a su créer l'attente en balançant (si je puis m'exprimer ainsi) quelques extraits de son album sur son Twitter depuis courant 2009. Avec une classe propre à lui, Mike envoie du lourd sur chaque morceau touchant la grâce avec des arrangements électroniques qui représentent bien cette influence grandissante de l'électronique sur le hip/hop. "Trust me" apparaît comme le tube de l'album. Un titre dont le début pourrait, rappeler avec les cuivres les meilleurs films de geek, et un enchaînement direct funky/soul où les choeurs gospels se mixent parfaitement avec le songwriting de Mike met l'eau à la bouche et séduit invraisemblablement. Mike Skinner signe un dernier album parfait et apparaît comme le prince anglais du rap. Attention au Prince William de ne pas se faire détrôner dans le coeur des petites Anglaises.

samedi 20 février 2010

Band of Ghosts - "The Bag"


L'Ouest a toujours représenté une sorte de pérennité presque mélancolique. Les groupes de musique originaires de cette si beau côté de la France (oui je suis originaire de là bas) reflètent à merveille cette idée. Band Of Ghosts, groupe originaire de Rennes, s'était fait repéré par un premier album autoproduit de bonne facture en 2007, un album tenu de main de maître par Thierry Lolon, interprête, producteur et compositeur du groupe (rien que ça). Les Band Of Ghosts nous reviennent avec ce deuxième album intitulé "Bag" avec dans leur sac un folk minimal et mélancolique sublimé par de nombreuses guitares acoustiques ou électriques et la voix presque désabusée de Thierry rappelant par moment Eels. L'album reste dans cette lignée et constitue l'un des reproches possible, c'est à dire une trop grande uniformité. L'album est au final un bon album, sans réel grande surprise mais efficace. A avoir toujours dans son sac.

lundi 15 février 2010

Gush - Everybody's God


Le quatuor des Yvelines est la bonne surprise pop française de ce début d'année. Après avoir fait soulever les foules lors de Rock en Seine 2009 et assurer la première partie de M, Gush revient pour un premier opus intitulé "Everybody's God". Maniant une pop aguicheuse et énergique, Gush séduit inévitablement et se dirige vers un succès immédiat. Capable d'alterner pop, soul seventies (comme avec "My Favorite Song") ou encore rock sixties, nos banlieusards parisiens inspirent pour leur premier album une maîtrise phénoménale de l'attirail chronologique rock. Leurs chansons sont en généralement prémisse de tubes avec de réelles perles drainées par des refrains imparables, une franche énergie et des prestations scéniques décomplexées et revitalisantes. Gush est mon premier coup de coeur frenchie de l'année et du moins je n’espère pas le dernier. En cette année de JO d'hiver, un cri de guerre me vient à la bouche : Cocorico !

vendredi 12 février 2010

Ben Mazué - EP " Ben Mazué"


Ben Mazué est un magicien de la musique urbaine. S'inspirant du rap, d'une french pop ou encore de rythmes reggae, Ben Mazué étonne ave son EP éponyme "Ben Mazué". Fan de grand rappeur à texte comme Oxmo Puccino, Ben Mazué interprète des textes souvent cyniques, parfois mélancoliques ou même énergiques. Avec une sonorisation rappelant immédiatement les excellents Hocus Pocus, Ben Mazué touche la classe de Gainsbourg au cours de certaines chansons comme avec "l'homme modeste". Or Ben est multifonction. Dans "Confession d'un rap addict", Ben slame/rappe en anglais faisant frissonner les fans de hip/hop et me faisant penser immédiatement au groupe mythique américain The Roots. Ben Mazué ose, tente et séduit. " Ben Mazué " ressemble à une sorte de melting pot musical où french pop, hip/hop, soul, slam se rassemblant pour former un EP homogène surprenant à chaque morceau. Ben Mazué est certainement promis à un bel avenir. David Coperfield n'a qu'à bien se tenir

mardi 9 février 2010

Local Natives - "Gorilla Manor"


Ne pas aller à l'université, louer un garage et jouer de la musique toute la journée reste une utopie pour de millions de jeunes musicos californiens fan de skate et indie rock. Les Local Natives ont pris ce risque et offrent un génialissime album avec "Gorilla Manor". Les jeunes américains originaires des environs de L.A évoquent à la fois Fleet Foxes pour ce songwriting enivrant, Grizzly Bear en moins cérébral, les Vampire Weekend pour les inspirations Afrobeat ou encore les Arcade Fire pour les envolées lyriques presque mystiques. Local Natives enchaîne les tubes avec des chansons aux constructions épiques, mais structurées, des chansons bercées par une harmonie vocale parfaite et une pop évidente et surtout invraisemblablement salutaire. Pourtant, certains reprocheront aux Local Natives un certain manque de réelle personnalité musicale ou encore d’un univers singulier. Les Local Natives prouvent avec cet opus qu'ils ont tout compris au mécanisme du succès indie pop de plus en plus flagrant. De plutôt bon augure pour la suite.

lundi 8 février 2010

The Soft Pack - "The Soft Pack"


The Soft Pack fait partie des nouveaux groupes indie made in USA. Le quatuor venant tout droit de la chaleur de San Diego sort son premier album éponyme. Digne successeur des Black Lips, The Soft Pack propose un rock garage à tendance post punk. The Soft Pack fait songer littéralement à de véritables cadors tels que Wire, The Libertines ou encore les Stones. "Answer Yourself " apparaît notamment comme l'un des singles de l’album, un hymne power pop remémorant Sonic Youth. "More or Less " hante de son étrange similarité avec les Libertines à la plus belle époque, magique. Les Soft Pack arrivent à surnager dans la débauche constante de nouveaux groupes Indie se bagarrant la place de porte drapeau de la nouvelle génération. The Soft Pack ne révolutionne pas le genre d'une part et d'une autre part leur album semble parfois prévisible ou comme on dirait dans le jargon footballistique d'une passe prévisible, un album "téléphoné". "The Soft Pack" est donc un bon album de rock garage sympathique à l'écoute et qui nous accroche très vite. En espérant que Soft Pack ne disparaisse dans les méandres du rock indie. Vade retro, satanas!

jeudi 4 février 2010

Get Well Soon - "Vexations"


Konstantin Grooper, songwriter, avait mis plus de 3 ans pour accoucher de son premier album et signe avec "Vexations" un retour au premier plan. S'appuyant sur les mêmes bases que le premier opus ("Rest Now Weary Heard !") et son seul talent, l'artiste allemand propose une salvatrice pop baroque lyrique à tendance folk. "Vexations" fait la part belle à des mélodies mélancoliques boostées par des cuivres, cordes, coeurs en quelque sorte la grosse artillerie lourde. Pourtant Konstantin sort du piège du 2ème album et arrive avec parcimonie de faire oublier le 1er album dont le succès avait été impressionnant. Malgré cela, la mélancolie ambiante de l'opus peut paraître trop gourmande voir trop lyrique. Get Weel Soon confirme tout de même son énorme potentiel et sa maître de cette pop mélancolique séduisant un grand nombre de personnes. Juste une précision : attention à l’indigestion.