Enregistrer seule est risqué, mais de plus avec comme instrument principal le ukulélé (et un nom d'album à faire pâlir de jalousie Christophe Maé) tient de l'inimaginable ou alors du kitsch total rappelant le groupe pseudo psyché-indie de Julien Doré , les Jean D'Ormesson's Disco Suicide. Malgré les préjugés ambiants, la jeune Anglaise Sophie Madelaine (fan de Françoise Hardy) signe un 1er album folk-pop rafraîchissant et efficace dans lequel se mélange à la fois simplicité et rigueur. Le ukulélé est donc présent sur toutes les chansons (à grandes ou petites doses) se mélangeant habilement avec guitares sèches, xylophone ou même guitare électrique dans " Not Worth the Pieces ". C'est par cet alliage si atypique que réside la force de l'album. Sophie Madelaine avec ses arrangements bien personnels (autoproduction je vous bénis !) ne met pas qu'en exerbe ce fameux ukulélé qui résonne pour le plus grand nombre comme un instrument folklorique, mais surtout renvoyant à une image idyllique de jeunes femmes dénudées dansant langoureusement (caricatural je vous jure) mais constitue un album folk avec des tubes comme "The Knitting Song" et "Who Will buy me ?!" qui nous suggèrent astucieusement l'immensité du territoire anglais (Amis de la géographie bonjour !) ou même mélancolique avec " Wave Goodbye ". Il n'y pas grand chose de plus à dire. Un album à écouter au bord de la mer, une margarita, mais surtout son ukulélé à la main. Pour répondre à Sophie Madelaine qui intitule sa 1ère chanson " Take your love with me " : YES , I WANT !
lundi 1 juin 2009
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