Les Dirty Pretty Things pourraient être comparés à une série B de grande qualité : une certaine inconstance entrecoupée de moments de génie. Pourtant, les éléments étaient réunis : un quatuor de génie emmené par un leader charismatique Carl Bârat dont la réputation musicale (et son addiction aux substances illégales) n'est plus à faire, lui l'ancien coleader des Libertines [ REFORMEZ-VOUS BORDEL ! ] . Le groupe prend forme finalement en 2005, un an après la séparation des Libertines. En 2006, leur 1er album sort ("Waterloo to Anywhere") , un opus " post-punk". Or les critiques pleuvent considérablement sur l'album qui apparaît pour de nombreuses personnes comme une pâle copie des Libertines. Malgré ces nombreuses critiques, les 2 singles " Deadwood" et " Bang Bang, You are Dead" restent des tubes géniaux livrés par Carl dans la plus grande sincérité et la plus grande fougue. C'est là où réside la force des Dirty Pretty Things, un groupe capable de se transcender sur des morceaux qui deviendront cultes pour la plupart des amateurs du genre. Les critiques ne touchent point l'aspect scénique des Dirty Pretty Things, reconnue par tous comme de qualité. Les Dirty Pretty Things se devaient pour l'histoire (ou pour l'honneur selon les interprétations) de conquérir les irréductibles (gaulois?!) en sortant en 2008 un nouvel album "Romance At Short Notice" plus Brit-Pop dont le single issu de l'opus, "Tired Of England", se rapproche sans contrefaçon des années 80 tutoyant le groupe phare de ces années-là, The Smiths. Les critiques sont moins acerbes, la finition plus soignée. Pourtant, le 20 décembre 2008, les Dirty Prerry Things interprètent leur dernier concert en laissant sur leur fin de nombreux fans de notre quatuor si proche du blockbuster ...
mercredi 10 juin 2009
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