Un frisson m'envahit juste à la prononciation de ce groupe culte. The Libertines est l’un ou le groupe qui a relancé (avec les Strokes) cette culture du rock and roll et tout ce qui va avec. L'histoire du groupe débute avec les rencontres de Pete Doherty et Carl Barat vers la fin des années 90 à Londres. Nos deux (ex ?!) amis trouvent tout de suite de nombreux communs et décident ainsi de créer un groupe dont le seul nom reflètent leur philosophie : "Libertines". L'histoire est en marche et s'écrira dès 2001. Le groupe est repéré par le label Rough Trade (label des Kills, Arcade Fire...) qui décide de produire le groupe londonien en concert. Un premier EP fait son apparition en 2001, avec une playlist plus calme que les futurs albums, mais d'un talent indéniable. 2002 constitue l'année de tous les débuts pour nos amis londoniens. Le quatuor est invité par les Strokes à passer en 1re partie de leur tournée puis par les Vines pour ici une réelle tournée avec laquelle leur côte ne cessera de s'élever. Le public découvre dès lors des chansons telles que "What a Waster" d'une intensité quasi parfaite ou encore "Up The Bracket". Leur album sort cette année-là sous le titre éponyme "Up The Bracket" et les critiques sont anonymement excellentes allant même à comparer les Libertines au Clash pour leur vision de la saleté et de la vie trépidante de la jeunesse rebelle londonienne. L'album est constitué de tubes comme « Time for heroes », "Vertigo" et autres. Pourtant, l'album a bien failli ne pas voir le jour à cause des disputes incessantes entre les 2 leaders du groupe : Pete et Carl. Voilà ce qui fera la légende et provoquera la mort de ce groupe légendaire : la relation amour/haine entre Pete et Carl. Pete sera mis à la porte (viré comme un gros sauvage plutôt) du groupe en 2003 à cause de ses addictions aux drogues. Fou de rage, celui-ci cambriolera l'appartement de Carl ce qui lui vaudra une condamnation à 6 mois de prison. Les Libertines sortiront un 2nd album en 2004, un album placé sous la tension. Autobiographique, magique, parfait tels seraient les adjectif adéquates pour décrire l’opus "The Libertines". Les tubes affluent : "Can't stand me now" (chanson super efficace en concert), "Don't Be shy", "The Man who would be a king" (morceau a priori autobiographique) ou encore "What Katie did" (morceau écrit par Pete sur une ancienne relation à lui). Pourtant, les Libertines (surtout Carl et Pete) ne s'entendront jamais et se sépareront, comme la légende la voulut, la même année. Les Libertines deviendront ce mythe, cette légende, ce groupe adulé par ces milliers de jeunes qui voient ainsi dans les Libertines, une échappatoire à notre triste vie quotidienne. Les rumeurs incessantes font souvent rage quant à la réconciliation du groupe. Tout le monde en rêve … Il ne reste plus qu’à prier !
vendredi 19 juin 2009
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