Faire de la littérature au lieu de rimes faciles, écrire des textes abstraits ou narratifs, jouer un rock froid, chanter avec ce lyrisme léger et personnel qui dérange tant par moment, s'adresser aux cerveaux plutôt qu'aux coeurs par moment, voila ce qui pourrait résumer les Parisiens de Lisaveta. Influencés par Bashung (R.I.P) ou encore Dominique A, les Parisiens me transportent avec leur premier EP "L'échelle de Mohs". D'un calme ombrageux, les titres de cet EP touchent par leurs émotions intenses soigneusement façonnées. Lisaveta arrive à basculer notre intérieur provoquant la rencontre de nos 2 pôles : le mal et le bien. La musique s’entremêle parfaitement avec la voix presque chuchotante, mystique de Jérôme Ghern. "Le messager" se place comme le single de l'album, une sorte d'amour fatigué comme si peu d'artistes le font encore, une ôde à l'émotion pure comme si les Lisaveta avaient réussi à nous démasque laissant le masque à nos pieds et devenir l'homme celui que tu regardes dans la glace tout en te disant que la comédie pouvait enfin recommencer. Je n'avais plus ressenti de telles émotions depuis Bashung, merci les amis.
lundi 30 novembre 2009
Lisaveta - "L'echelle de Mohs"
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