Lou Barlow surprend son petit monde en dérogeant de son image de bassiste talententeux, mais caractériel de Dinosaur JR. L'américain dévoile une facette plus cool, plus douce de lui-même en totale coalition avec "Goodnight Unknown". En effet, l'opus nous ballade soyeusement, enivré par des arrangements champêtres et toujours portés par une mélodie arrache-coeur. La guitare crasseuse, la batterie raisonnante font parfois leur apparition, mais en quantité presque équivalente aux chances que Jean Sarkozy n'ait pas été pistonné par son père, c'est à dire presque inexistante (restons dans le politiquement correct tout de même). L'album est porté par le talent indéniable de Lou Barlow, binoclard américain laid qui pourrait jouer sans problème l'obsédé sexuel dans une comédie de Jude Apatow. Celui-ci offre une prestation légère, seraine, sûr de son fait offrant des tubes comme " Gravitate " ou encore " Too Much Freedom". "Goodnight unknown" apparaît au final comme un album serein, un album dont lequel on n’attendait rien. Si tous les albums de musiciens laids étaient aussi bons que celui-ci, Dany Brillant ne vendrait plus de disque.
samedi 14 novembre 2009
Lou Barlow - "Goodnight Unknown"
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